Une paroisseau cœur de Paris


Située dans le quartier historique des Halles, Saint-Eustache est l’une des églises les plus visitées de Paris. Elle se distingue notamment par ses dimensions, la grande richesse des œuvres d’art qu’elle abrite, et son grand orgue. Fidèle à sa tradition musicale, l’église accueille toute l’année des formations philarmoniques, des chœurs, et des festivals prestigieux.

HORAIRES DES MESSES (Nouveaux horaires à partir du samedi 29 novembre 2025)
Du lundi au vendredi : 7h30 (SAUF pendant vacances scolaires) et 19h

Samedi : 18h30
Dimanche : 11h et 18h30 (Vêpres solennelles à 18h)

 

NOËL 2025
Messes de la nuit : mercredi 24 décembre à 19h et 22h
Messes du jour : jeudi 25 décembre à 11h et 18h30

Sainte Marie, Mère de Dieu : jeudi 1er janvier à 19h

Rencontres de Taizé : du 28 décembre au 1er janvier

 

LA MUSIQUE PENDANT LES MESSES DOMINICALES
Messe du samedi à 18h30 : accompagnée par orgue de chœur et chantre
Messe du dimanche à 11h : accompagnée par les 2 orgues (orgue de chœur et grand orgue) + chantre + chœur (ou quatuor)
Messe du dimanche à 18h30 : accompagnée par grand orgue et chantre

Horaires d'ouverture de l'église

Accès handicap : au niveau de la porte centrale vitrée face au jardin Nelson Mandela (transept sud de l’église)

Si cette porte est fermée (par exemple en cas de mauvais temps), vous pouvez appeler le sacristain qui viendra vous ouvrir au 06 33 62 98 06.

Projet pastoral del’Eglise Saint-Eustache

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Façade occidentale nouvellement restaurée

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Aumônier de la police, qu’est-ce ?

Depuis janvier 2024, le père Vivarès est aumônier de la préfecture de police de Paris. Ci-dessous un article du JD News (N°065, du 17 au 23 décembre 2025) expliquant en quoi consiste cette mission.……


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Éditorial de Saint-Eustache


Joyeux Noël ? Vraiment ?

« Y a d’la joie sur fond de tristesse » disait Raymond Devos, fin connaisseur de la vie, de ses aléas, de ses interrogations, de ses profondeurs. Pour faire réfléchir, autant que pour exorciser le vertige de vivre mais aussi pour offrir à ses auditeurs de roboratives parenthèses de rire, il s’était fait magicien des mots et de l’humour, avec le succès que l’on sait. Et, certes, les raisons de tristesse ou d’inquiétude ne manquent pas, où que se pose le regard. Alors même que le décor de Noël est en place dans nos rues, le quotidien ne perd rien de son poids. Il le perd d’autant moins que « ce-qui-va-mal », trouve de complaisants et efficaces relais dans les médias et les réseaux sociaux où le flux des mauvaises nouvelles – vraies ou fausses du reste – ne s’arrête jamais. Quelle fatigue ! C’est usant ! Les vrais problèmes sont, certes, très préoccupants mais on ne joue que trop à se faire peur au point de risquer l’épuisement.

Le Messie dont nous allons fêter la naissance est arrivé dans le même monde que celui que nous connaissons. Il vient au monde dans un peuple à l’histoire complexe et douloureuse, en des temps d’occupation étrangère. La première annonce de l’heureux événement, nous dit-on, est pour les bergers. Les extrêmes se rejoignent lorsqu’une créature céleste, un ange, annonce aux sans-grade d’ici-bas : « Je vous annonce une grande joie : aujourd’hui un Sauveur vous est né ». Et ledit Sauveur naît dans les conditions de précarité dont eux-mêmes sont familiers. Il entre en humanité par le bas de l’échelle sociale : accueilli dans une grotte et couché dans une mangeoire… on aurait pu rêver mieux pour lui (comme pour tant d’autres) !

Reste que c’est bien la joie que vient proposer cet enfant, le « Divin enfant », lorsqu’il prend l’âpre condition humaine. Et à chaque Noël c’est cette même joie qui s’invite. Désir têtu de joie et de douceur partagées pour faire pièce à la gravité du monde. Dans la personne de Jésus, Dieu sollicite l’hospitalité d’une humanité qui, semble-t-il, n’a pas grand chose à lui offrir. A moins que précisément l’hôte divin ne vienne pour que ses frères et sœurs en humanité n’aient pas seulement regard à ce qui les attriste mais aussi à ce qui les grandit, leur ouvre le cœur et un horizon de bonheur. De son propre aveu il vient « pour que sa joie soit en nous et que notre joie soit parfaite ». C’est cela que nous accueillerons à Noël. Alors : Joyeux Noël ?

Oui, décidément : Joyeux Noël à tous et à toutes !

Père Gilles-Hervé Masson, prêtre dominicain, vicaire à Saint-Eustache

 

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Musique à Saint Eustache


La réputation de Saint-Eustache est autant due à la splendeur de son architecture qu’à sa tradition musicale forgée de nombreux souvenirs de grands musiciens au fil des siècles. Aujourd’hui paroissiens et visiteurs de toutes nationalités se pressent par milliers chaque année dans une église ou tradition musicale et modernité se perpétuent avec vigueur.

Intégrés à la liturgie, chant et orgue animent les offices solennels de l’année liturgique et la grand messe dominicale du matin. On peut y entendre une musique polyphonique exécutée par les acteurs musicaux de la paroisse : organistes du Grand Orgue et de l’Orgue de chœur, chanteurs sous la direction du maitre de chapelle ou solistes. Le chant sacré polyphonique de la renaissance à nos jours y est mis à l’honneur dans la continuité du Révérend Père Martin, créateur des Chanteurs de Saint-Eustache, au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Chaque dimanche à 17h, organistes titulaires ou invités, offrent sur l’un des orgues plus beaux de France une audition, très prisée du public.

Tournée vers différents publics et avec une grande diversité, la paroisse Saint-Eustache accueille dans le respect du lieu et de la pastorale de nombreux concerts et festivals. Orchestres philharmoniques, chœurs et autres formations participent à la réaffirmation d’une tradition musicale ancestrale.

Informations et agenda musical

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