Une paroisseau cœur de Paris


Située dans le quartier historique des Halles, Saint-Eustache est l’une des églises les plus visitées de Paris. Elle se distingue notamment par ses dimensions, la grande richesse des œuvres d’art qu’elle abrite, et son grand orgue. Fidèle à sa tradition musicale, l’église accueille toute l’année des formations philarmoniques, des chœurs, et des festivals prestigieux.

HORAIRES DES MESSES
Du lundi au vendredi : 7h30 (SAUF pendant vacances scolaires) et 19h

Samedi : 18h30
Dimanche : 11h et 18h30 (Vêpres solennelles à 18h)

 

NOËL 2025
Messes de la nuit : mercredi 24 décembre à 19h et 22h
Messes du jour : jeudi 25 décembre à 11h et 18h30

Sainte Marie, Mère de Dieu : jeudi 1er janvier à 19h

Rencontres de Taizé : du 28 décembre au 1er janvier

 

LA MUSIQUE PENDANT LES MESSES DOMINICALES
Messe du samedi à 18h30 : accompagnée par orgue de chœur et chantre
Messe du dimanche à 11h : accompagnée par les 2 orgues (orgue de chœur et grand orgue) + chantre + chœur (ou quatuor)
Messe du dimanche à 18h30 : accompagnée par grand orgue et chantre

Horaires d'ouverture de l'église

Accès handicap : au niveau de la porte centrale vitrée face au jardin Nelson Mandela (transept sud de l’église)

Si cette porte est fermée (par exemple en cas de mauvais temps), vous pouvez appeler le sacristain qui viendra vous ouvrir au 06 33 62 98 06.

Projet pastoral del’Eglise Saint-Eustache

Accédez au projet pastoral

Restez informés

Inscrivez-vous à notre lettre d’information gratuite :

Façade occidentale nouvellement restaurée

documents d'actualité


Aumônier de la police, en quoi consiste cette mission ?

Depuis janvier 2024, le père Vivarès est aumônier de la préfecture de police de Paris. Ci-dessous un article du JD News (N°065, du 17 au 23 décembre 2025) expliquant en quoi consiste cette mission.……


Plus de documents

Éditorial de Saint-Eustache


Natalis dies

Comment est-on passé de natalis dies, le jour de la naissance, à Noël ? Les savants philologues savent y répondre, par lénition, affricatisation, amuïssement et assimilation, processus linguistique qui, au fil des siècles, a transformé un mot en un autre dans l’usage quotidien.

Comment est-on passé de la fête de la naissance de Jésus à une orgie commerciale bruyante et consumériste sans dimension religieuse ? On réduit, on modifie, on fait disparaître et on assimile. Au processus linguistique correspond aussi un processus social, et ce n’est pas très grave. Qu’un fait religieux devienne un fait de société rappelle à tous ceux qui voudraient reléguer la religion dans la sphère de l’intime et du privé que ce n’est pas possible. Un fait religieux devient toujours un fait social car l’Homme est structurellement un être social. Son impact est d’autant plus fort qu’il est massif et durable.

Comme chrétiens nous n’allons pas hurler à l’assimilation culturelle ou au blasphème : nous allons redonner du sens.  A travers cette fête de la naissance, nous allons redonner du sens à l’accueil de l’autre qu’on ne laisse pas dormir dans une étable. Redonner du sens à l’engagement familial qui n’est pas un CDD de convenance mais une responsabilité onéreuse et fidèle au service de l’autre. Redonner du sens à l’incarnation de Dieu qui ne se paye pas de mots quand il nous dit qu’il nous aime mais s’incarne réellement, prenant chair de notre chair pour offrir cette chair sur le bois de la croix. Redonner du sens à une prière collective, liturgique et fidèle qui monte vers Dieu le Père pour recevoir, chacun, la grâce d’aimer comme le Christ aime. Redonner du sens au respect de la vie sous toutes ses formes, sur tous les continents. Redonner du sens à la liberté religieuse attaquée en tant de lieux et qui ne s’use que si on ne s’en sert pas.

Plus que jamais à notre époque, nous avons besoin de veilleurs attentifs qui ne se laissent pas glisser sémantiquement par lénition, amuïssement et assimilation. Les yeux ouverts, devant ce monde qui sombre, que nous prenons au sérieux et auquel nous proposons, et pour lequel nous vivons, la radicalité évangélique. Cette radicalité de l’Évangile est déjà entièrement présente dans la scène, la Cène, la saynète, de la crèche. Contemplons-la.

Père Pierre Vivarès, curé de Saint-Eustache

 

Plus d'éditoriaux

Soutenir Saint Eustache

Musique à Saint Eustache


La réputation de Saint-Eustache est autant due à la splendeur de son architecture qu’à sa tradition musicale forgée de nombreux souvenirs de grands musiciens au fil des siècles. Aujourd’hui paroissiens et visiteurs de toutes nationalités se pressent par milliers chaque année dans une église ou tradition musicale et modernité se perpétuent avec vigueur.

Intégrés à la liturgie, chant et orgue animent les offices solennels de l’année liturgique et la grand messe dominicale du matin. On peut y entendre une musique polyphonique exécutée par les acteurs musicaux de la paroisse : organistes du Grand Orgue et de l’Orgue de chœur, chanteurs sous la direction du maitre de chapelle ou solistes. Le chant sacré polyphonique de la renaissance à nos jours y est mis à l’honneur dans la continuité du Révérend Père Martin, créateur des Chanteurs de Saint-Eustache, au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Chaque dimanche à 17h, organistes titulaires ou invités, offrent sur l’un des orgues plus beaux de France une audition, très prisée du public.

Tournée vers différents publics et avec une grande diversité, la paroisse Saint-Eustache accueille dans le respect du lieu et de la pastorale de nombreux concerts et festivals. Orchestres philharmoniques, chœurs et autres formations participent à la réaffirmation d’une tradition musicale ancestrale.

Informations et agenda musical

VisitezSaint-Eustache


Découvrez l’église filmée par un drone