11 juin 2021 Editoriaux hebdomadaires4 Minutes

Il est rare d’avoir un pôle communication dans une église. Saint-Eustache fait exception par ses nombreuses activités et les projets qui en découlent, dont l’année n’a pas manqué : le lancement des petits-déjeuners de La Pointe, les projets de La Fabrique, Rubis Mécénat et l’école des Beaux-Arts de Paris (Bienvenue dans la vi(ll)e de Prosper Legault) les projets patrimoniaux (Les Pèlerins d’Emmaüs de Rubens et sa conférence de presse avec l’association Art, Culture et Foi, la restauration et le ré-accrochage de tableaux, la restauration des soufflets du Grand Orgue et celle du transept nord avec la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris et la COARC de la Ville de Paris), Passage into Night de Bill Viola, prêtée par la Pinault Collection lors de la semaine pascale, le lancement du parfum Le dieu cerf par La seconde affaire du pommier, les événements tels que la messe télévisée du Jour du Seigneur sur France 2, mais également la communication « de crise » liée aux limitations gouvernementales (horaires, jauge dans l’église)…

D’autres projets sont à venir : le renouvellement de l’autel et des chaises, la restauration complète du Grand Orgue, les travaux dans la sacristie, le nouvel éclairage, la programmation culturelle de la rentrée 2021 que vous retrouverez dans la FIP « estivale » d’ici deux semaines.

La communication autour de ces activités s’est accompagnée d’une hausse des audiences si chères à la communication – jusqu’à 10 000 vues uniques (par mois) du site, vitrine de Saint-Eustache, 1 400 abonnés à la newsletter hebdomadaire, plus de 10 000 abonnés sur Facebook, 1 200 abonnés Instagram – mais également d’un intérêt toujours présent pour le papier (les feuilles d’informations paroissiales et l’affichage de l’église), dans une paroisse où la diversité est le maître-mot.

Cette diversité et richesse des personnes rencontrées (prêtres, régisseur, secrétaire, sacristains, bénévoles, organistes, chantre, chanteurs, acteurs de la vie paroissiale, spirituelle et associative…) donnent tout son sens à ce poste de chargé de communication. Je tiens également, par cet édito, à exprimer, à tous ceux que j’ai croisés à Saint-Eustache, ma reconnaissance d’avoir fait leur rencontre, les remercier pour leur présence, leur aide et leur jovialité indéfectibles tout au long de cette année.

Que reste-t-il à construire ? La communication n’a pas été aisée entre les groupes liés à l’église (solidarité, vie paroissiale, spiritualité, culture), surtout suite à la proscription des rassemblements physiques et avec un passage au numérique ardu, ralentissant nécessairement la remontée d’informations. Ceci n’est pas négatif en soi, montrant à quel point tous ces groupes ont été actifs et investis dans leurs activités, au plus près de l’humain, trop occupés parfois en cette période de crise pour penser une remontée d’informations organisée et régulière. Ces manques de communication inter-groupes font l’objet d’une réflexion en Comité de communication, créé début juin 2021 et né de ce constat, avec pour but de recréer du lien autour d’un projet commun de la paroisse.